Sécurité…avec F.Boucher, tout allait changer… Ça change, en pire !

« Dès le lendemain de mon élection, je serai à la Gendarmerie et chez le Préfet. La sécurité j’en fais mon affaire personnelle. Fini le laxisme ! » On n’en finirait pas de citer les rodomontades de F.Boucher sur le thème de la sécurité avant et pendant la campagne électorale municipale.

Résultat depuis son élection, c’est bien pire qu’avant : porte de la mairie explosée, vitrines fracassées, voitures brûlées, ateliers techniques du lycée B.Pascal détruits, et samedi matin (17 mai) braquage extrêmement violent de la bijouterie de la rue Salengro et agression physique grave sur le gérant.

Nous ne reprochons pas cet échec à M.Boucher. Nous savons que résoudre le problème de l’insécurité dans une société de plus en plus inégalitaire, en crise profonde et durable aux plans économiques, sociaux, éducatifs, politiques, est très difficile.

Tous les élus locaux, de toutes tendances, font ce qu’ils peuvent, avec leurs faibles moyens et des résultats insuffisants. Nous le savons.

Mais ce que nous ne pardonnons pas, ce sont les campagnes électorales démagogiques, mensongères pour attirer les gens crédules ou en colère. Et F.Boucher n’a jamais été avare de ce côté-là. Tous ses succès électoraux ont été bâtis sur ce thème pour le résultat que l’on sait.

Du côté du « socialiste » Da Silva et de ses amis proches, c’est encore bien  plus écœurant. Toute sa campagne électorale a été menée sur ce créneau odieux contre François Meyroune avec un populisme sans retenue frisant, oui, les méthodes de l’extrême-droite.

Et malgré son résultat calamiteux et après avoir fait élire F.Boucher et perdre la Gauche, il continue d’enfoncer le même clou. Décidemment, il ne changera jamais. Il n’est pas un homme de gauche. Il est un arriviste sans scrupule, bien dans l’air du temps et de la politique actuelle qui tourne le dos aux valeurs progressistes.

Pourtant, tous deux savaient que réussir aujourd’hui à faire reculer l’insécurité est une tâche ardue qui ne peut se régler d’un coup de cuiller à pot. Alors pourquoi mentaient-ils ainsi ?

Et, s’ils ne le savaient pas, c’est plus grave. C’est qu’ils sont incompétents ou aveugles.

Pourtant, ils savent que Sarkozy, malgré ses vantardises, a échoué. Valls, son parfait imitateur a également échoué. Avec lui, l’insécurité, dans le pays, a progressé.

Ils savent aussi que ce sont les politiques successives de l’UMP et du PS qui ont amené la société française dans un état lamentable de chômage massif et d’inégalités sociales, qui augmentent encore avec Hollande et Valls.

 Ils devraient avoir un peu plus de pudeur. Mais connaissent-ils ce mot ?

Dans ce contexte, on s’étonnera du traitement très prudent de la presse locale sur toutes ses affaires. Elle, qui n’hésitait pas, tout de suite après l’incendie de l’école Marcel Pagnol, à donner la parole, avec délectation, à toutes celles et à tous ceux qui accusaient le Maire, F.Meyroune et l’insultaient.

Pour l’incendie des ateliers du Lycée, le traitement est bien différent. Bizarre !

Et où sont tous ceux qui organisaient une manifestation violente devant la mairie, insultaient le maire et ses adjoints fidèles, multipliant les propos odieux, infâmes sur internet ? Certains sont actuellement élus sur la liste de F.Boucher et d’autres ont été candidats avec Da Silva.

On ne les voie plus. On ne les entend plus. Curieux ! Non ?

Pourtant depuis l’élection de F.Boucher, ils avaient de nombreuses occasions de dénoncer l’insécurité à Migennes. Bizarre encore ! Non ?

Nous, la liste Migennes Citoyenne, avons été les seuls à mener sur cette question une campagne digne, raisonnable, sans promesses électorales tapageuses et mensongères.

C’est notre honneur et notre manière de respecter les citoyens.

Certes, nous avons perdu. Mais nous ne regrettons pas notre campagne.

La dignité est parfois à ce prix.

Claude Prévost

Conseiller municipal

Ancien 1^er adjoint au maire